3 juillet 2020, c’est le bazar dans ma tête. Je me mets à penser que « je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdue », et alors je me souviens de la chanson de Michel Fugain Fais comme l’oiseau de laquelle sont tirés ces quelques mots. Puis mon esprit divague encore et je repense à ce défi d’écriture sur le groupe du Club Voltaire auquel je voulais tant participer mais pour lequel l’inspiration n’était jamais venue. Enfin la voilà ! Bien que ce ne soit pas vraiment un récit de voyage, j’ai eu envie de proposer une adaptation libre de Fais comme l’oiseau, chanson dont je n’avais jamais pris le temps de lire ou écouter les paroles, mais qui reflétaient si bien mon état d’esprit de ce soir. Voici donc un texte qui ressemble plus ou moins à un poème, fortement inspiré des mots et surtout des sonorités de ce classique de la chanson française (par ici pour vous le remémorer : https://www.youtube.com/watch?v=_w5yFxjb_Vc)
Souvent, je rêve que je suis un oiseau. Une vie d’air pur et d’eau fraiche,
Un peu de chasse et de pêche,
Rien ne l’empêche d’aller plus haut. Dans ma tête, quel beau tableau.
Alors que moi j’ai les deux pieds bien sur terre, Et je me sens si seule dans l’univers.
J’ai peur du ciel et de l’hiver,
Et de ce monde rempli de guerres.
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdue.
Alors dans le silence de la nuit je me dis : Comment vit-on au milieu de tout ce bruit. Ce monde rempli d’une telle fureur,
Je crois bien qu’il me fait peur.
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdue.
Il y a bien cet amour dont on m’a tant parlé,
Ce sauveur de l’humanité que j’ai continué à espérer. Mais sous quelle étoile, dans quel pays ?
Je me suis résolue à vivre sans lui.
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdue.
J’en ai marre d’être flouée par ces marchands de liberté, Et d’écouter ma gueule dans la glace se lamenter. L’esprit noyé sous les pourquoi.
Je me demande s’il faudrait baisser les bras.
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdue.
Puis je me souviens que je peux faire comme l’oiseau. Vivre d’air pur et d’eau fraiche,
D’un peu de chasse et de pêche,
Et ne jamais rien laisser m’empêcher
D’aller plus haut.